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lespoèmesdephil
28 août 2015

De la crèche au Golgotha

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De la crèche au Golgotha, un seul et même chemin.

Dès ton arrivée sur terre, petit enfant Jésus, tu reposes sur le bois d'une humble mangeoire.

Humble et pauvre enfant, tu es pourtant l'incarnation du tout puissant. Déjà tu déchaînes les passions. Certains viennent t'honorer, d'autres aimeraient te réduire à néant!

Le vieux Siméon exulte de joie en te voyant, tandis que la prophétesse Anne, prédit une grande douleur à Marie. Déjà la croix se présente.

Si ta douce mère ne comprend pas toujours tout de ce qui touche à ta mission, elle garde tout cela dans le fond de son coeur, et fait confiance, comme lorsqu'elle donne son Fiat à l'ange de l'annonciation.

Après la fuite en Egypte et le retour à Nazareth, hormis ton enseignement au temple et ta disparition, tu te tiens caché, comme aujourd'hui dans les tabernacles de nos églises.

Mais voici que lorsque tu démarres ta vie publique, les divisions reprennent de plus belle! "Que peut-il sortir de bon de Nazareth...?" Tu choisis tes apôtres, mais quel désastre pour les yeux avertis d' une responsable du recrutement: ce sont des bras cassés, des voleurs, des caractériels. Mais toi Jésus, tu les regardes et tu les aimes; tu les relèves et leur donne une liberté intérieure qu'ils n'avaient pas. Tu les révèle à eux mêmes.

Te voilà déja au soir de ta passion. Où sont-ils tous? Endormis, trahis par leurs émotions, paralysés par la peur! Comment les juger, nous n'aurions peut-être pas été mieux en de pareilles circonstances. Oh! Comme il est facile de se reconnaître en eux.

A la résurrection, les femmes ne te reconnaissent pas sous les traits du jardinier. Les disciples d' Emmaüs n'ont pas compris les évènements récents, alors même que tu le leur explique. Mais lorsqu'enfin à la fraction du pain, ils te reconnaissent, tu t'en vas, ne voulant pas te laisser enfermer.
Tes apôtres, accompagnés de Marie, sont enfermés au cénacle, transis de peur, englués d' incompréhension et comme orphelins de la perte de celui qui les avait relevés. Mais te voici au quarantième jour, au milieu d' eux, arrivé presque par effraction. Tu les aimes tant, que tu reviendras encore pour Thomas, afin de l' aider à taire son incrédulité. Mais une fois de plus, tu ne te laisses pas retenir.

C'est maintenant à eux d' annoncer la bonne nouvelle de ce qu'ils ont vu, jusqu'aux quatre coins du monde. Pour cela , tu leur donnes et à nous aussi, les sept dons de l'Esprit Saint.

Aussi je ne suis pas triste ce soir, au pied de la croix, car la résurrections suivra et tu vis désormais dans le coeur de tous ceux qui t'acceuillent. Je te prie ce soir, pour tous ceux qui portent le poids de la maladie, de la solitude, de l' exclusion et qui ne peuvent s' appuyer sur la foi pour avancer en eaux profondes. Puisse cette prière de ce soir, en libérer ne serait ce qu'(un, en lui offrant cette certitude que tu nous aimes et que tu te tiens toujours à nos côtés.

Amen, Gloire et Louange à toi, Mon sauveur et Mon roi!

Taizé, 18 octobre 2013

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  • Dans ce blog, je vous exposerai mes poêmes, accrostiches, prières et autres méditations. Vous y trouverez aussi des dessins antistress, autre moyen d' expression. Enfin j'y posterais de temps en temps quelques photos insolites ou de création culinaire.
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